Anne Van der Linden. Tokion 1997

Anne Van der Linden remplace la femme-objet par des “hommes-objets”. Elle peint l’érotisme du point de vue des femmes, avec la concupiscence et le sadisme féminins. Elle est une peintre-artiste qui sort de l’ordinaire. Inscrite à l’académie des Beaux-arts, elle ne tiendra pas plus de 12 mois face à l’enseigement conventionnel et conservateur qu’on lui inflige. Elle développe alors son propre style en s’inspirant de lithographies des 18ème et 19ème siècles ainsi que des peintures du moyen-âge, d’œuvres littéraires comme celle de Kafka ou Genet et enfin de ses expériences personnelles.

En vous imprégnant de l’atmosphère lourde de ses tableaux, vous comprenez qu’elle a du sang juif et flamand. “Vous êtes surpris par la violence omniprésente dans mes tableaux? Mais pensez aux mythologies ou aux contes anciens. Elle est un élément indispensable depuis toujours. L’amour renferme toujours la violence!”, nous confie l’artiste.

Anne Van der Linden, princesse de l’underground en France, a partagé pendant plus de 10 ans l’intimité et les scènes du terrible Costes, “le rocker le plus exhibitionniste”, signant les décors de ses spectacles et les pochettes de ses disques. On dit que la nature copie souvent l’art, à vous de jouer!


Temps passé à m’ép!ler les poils des jambes: ils ne se décident pas à sortir de l’épiderme et poussent à couvert, longent la couche cornée de l’intérieur, en transparence ça fait des traînées un peu floues, noirâtres, genre 2 mm de long. La peau sèche s’effeuille finement sous la pince, ça saigne un peu quand on désincarne le poil pour l’arracher.

“Mon chat, mets donc tes dim-up!

Pour qu’il m’envoie au 7ème ciel
je ferais tout
je ferai tout.

Anne Van der Linden


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